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« Penser & faire le design ! »

Commerce : quelle vie après le covid ?

Face à la rationalité du e-commerce, le magasin doit se concentrer sur ce qui fait sa force : son apport super-émotionnel.

« Si internet a été utile en 2020 pour survivre aux confinements, nous avons tous pu en mesurer les limites. Face à la rationalité du e-commerce, le magasin doit se concentrer sur ce qui fait sa force : son apport super-émotionnel. Internet assure parfaitement les fonction d’information : le prix, la description du produit, les comparatifs ou les avis d’experts. Le magasin doit lui se consacrer à 100% au rôle relationnel et émotionnel que nul ne peut lui disputer. Il faut donc imaginer un nouveau rôle social du commerce qui laisse une place pour l’inattendu, car c’est ce qui fait le sel de la vie. Quand tout tend à se ressembler, que tout le monde se retrouve sur le même axe, le design doit surprendre par un angle d’attaque personnel et singulier. Si internet a bien rempli sa fonction rationnelle d’information, le magasin peut exagérer son rôle relationnel et émotionnel, pour épater, réveiller les sens et les envies. Il doit éditorialiser les coups de cœur ou les coups de gueule de l’enseigne. Dans l’hypermarché, il choisira ses zones d’exagération, comme les scènes cultes d’un film.. » Après le tout-écran, vive le design émotionnel ! 

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À lire aussi, la tribune d’Olivier Saguez, publiée par LSA.

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